mardi 4 mai 2010

Que comprendre (histoire vécue ... parait-il)

Une famille française en voyage d'agrément en Angleterre visite dans le Sussex une jolie maisonnette qu'ils retiennent pour ses leurs prochaines vacances.

De retour chez eux, et ne se souvenant pas d'avoir vu les toilettes, ils écrivent au pasteur du village, propriétaire du "cottage", et qui parle assez bien le français, la lettre suivante:

"Monsieur le Pasteur,
Nous sommes la famille qui a signé, il y a quelques jours, un contrat de location, pour l'été, pour votre maison de campagne. N'ayant pas vu de W.C., nous vous serions obligés de bien vouloir nous éclairer sur ce point.

Sincères salutations"

Au reçu de la lettre, le pasteur commit une erreur d'interprétation, sur l'abréviation W.C., inhabituelle en anglais, et crût qu'il s'agissait de la chapelle, appelée "Weller Chapel". Il répondit la lettre suivante:

"Cher Monsieur,
J'ai beaucoup apprécié votre demande d'information, et j'ai le plaisir de vous indiquer que le lieu qui vous intéresse se trouve à environ 7 miles de la maison, donc assez mal commode pour qui est habitué à y aller tous les jours.

Pour ceux qui veulent y rester, et qui ne peuvent se retenir, il sera donc bon d'emporter un repas. Beaucoup le font. On peut d'ailleurs, vue sa situation, rester sur le lieu toute la journée. On y accède à pied, en vélo et en auto. Il est préférable d'arriver tôt afin de ne pas rester dehors ou déranger les autres, car il y a seulement trente places assises et près de cent debout.

Les enfants s'assoient près des adultes, et tout le monde chante en chœur. Il est distribué à l'entrée une feuille, ceux qui arrivent en retard peuvent se servir de celle de leurs voisins. Cette feuille est d'ailleurs utile plusieurs et doit être conservée propre. Il existe aussi des amplificateurs de sons afin que ceux restés dehors puissent en profiter. Tout ce qui est recueilli est distribué aux pauvres.

Espérant que vous pourrez ainsi profiter de notre vie communautaire, recevez cher Monsieur, mes sincères salutations."

Comme on dit... "no comment".